L'Alhambra vient de l'arabe et signifie « la Rouge ». La partie la plus ancienne de l'Alhambra est l'Alcazaba et désigne la citadelle primitive, fonctionnant de manière autonome par rapport au reste de la ville basse. Son architecture est relativement grossière, constituée d'une haute tour, d'une médina intérieure - dont il ne reste que les fondations - et de hammams. Ce premier noyau semble avoir été construit sur les ruines d'un fort, lui-même probablement bâti par les premiers émirs de la dynastie berbère Ziride.
La construction de cet ensemble est attribuée à Mohammed ben Nazar, fondateur de la dynastie des Nasrides, qui entra dans Grenade en 1238.
Son fils, Mohammed II, puis sa descendance poursuivirent l'entreprise. Au fil des siècles, l'Alhambra s'est enrichie de trente tours de défense et de riches palais édifiés par les souverains maures qui firent de l'Alhambra la capitale du royaume de Grenade. Le style nasride atteignit son apogée au XIVe siècle.

Ce patrimoine arabo-andalou est, depuis 1984, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. L'Alhambra abrite aujourd'hui le Musée des Beaux-Arts de Grenade (artistes andalous principalement des XVIe et XVIIe siècles) et le musée de l'Alhambra consacré à l'art hispano-andalou du Moyen Âge et de la Renaissance (monnaies, mobiliers, marbres, stucs, azulejos, Corans enluminés)


Crédit : MONTIGNY Madeline